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Photo du rédacteurAnastasia Lery

Être et devenir parent, c’est comme apprendre à conduire une voiture!

Bonjour à tous!


Aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’un sujet un peu particulier et vous replonger dans une époque plus ou moins lointaine…


Si vous conduisez une voiture, c’est qu’à un moment donné vous avez passé… Le permis ! Ou le code si vous roulez une voiture dite « sans permis ».


Lorsque vous avez acquis cette nouvelle compétence, celle de rouler un engin motorisé, vous avez dû apprendre le code de la route puis comment tenir un volant, utiliser les pédales, passer les vitesses, faire vos contrôles etc….



Quelle aventure! Mais je vous pose une question : Combien de temps a été nécessaire avant que vous soyez prêts à passer l’examen du permis? 6 mois, 1 an, 2 ans, plus peut-être?


Vous vous êtes peut-être mis la pression, ou au contraire vous preniez les choses comme elles venaient…


Eh bien figurez vous que la parentalité ressemble très fortement à l’apprentissage de la conduite!


Comprendre le parent qu’on est, comprendre son enfant ne se fait pas en un tour de main, comme comprendre le fonctionnement d’une voiture.


Cela demande du temps, de la patience et de la vigilance. Si on ne fait pas ses contrôles, on ne voit pas la crise débouler sur sa gauche! Si on ne sait pas rétrograder, on cale et si on ne sait pas accélérer, il est difficile de s’insérer sur la route.


Une vraie prise de tête n’est-ce pas?


Je ne pourrais pas vous contredire. Apprendre le développement de l’enfant est difficile, apprendre le développement de son propre enfant l’est encore plus.


Car comme lorsque vous avez appris à conduire, vous avez vos représentations, votre histoire, vos appréhensions.


Quand j’ai appris à conduire, j’avais peur d’écraser tous les piétons que je croisais et je pilais n’importe quand! Ce qui est évidemment dangereux mais ne partait pas d’une mauvaise intention en soi.


Avec les enfants au début de ma formation, c’était pareil. J’avais peur de poser des limites (le fameux « non »), de mal faire une activité, un change…


Et puis, quand on apprend à être éducateur de jeunes enfants, on apprend à déconstruire ce qui a mis toute une vie à se construire. Notre éducation, nos représentations, nos appréhensions.

Nous apprenons à aller vers quelque chose de plus palpable. Nous observons beaucoup (les fameux « contrôles » en voiture), nous avons des connaissances concrètes sur le développement du jeune enfant (ses besoins et ses caractéristiques) qui nous permettent d’avoir des actions justes, ciblées. Par exemple, on ne donnera pas de pâte à modeler à un enfant de six mois, mais plutôt une bouteille sensorielle!


Ça paraît simple et évident? Ça ne l’est pas!


Autant que devenir parent. Ça n’est ni simple, ni évident. Comme lorsque vous conduisez d’un point A à un point B, votre route est tracée et le trajet est défini à l’avance mais vous devez évoluer au sein d’un système (les autres automobilistes, les éventuels travaux, le flux de circulation, la vitesse, le code de la route…).


Ce système, c’est celui de votre enfant. Car dans l’aventure de la parentalité, l’élément central est votre enfant et vous devez évoluer dans son système à lui. Et ce dès la naissance! Votre nourrisson a des reflux? Vous adaptez votre quotidien (le fameux portage pendant de longues inuites voire heures), votre enfant de trois mois ne fait pas encore la différence entre le jour et la nuit? Hop, vous vous adaptez! Votre enfant de deux ans n’aime pas la sensation de la peinture sur ses doigts? Vous lui donnez des feutres! C’est déclinable à l’infini…


Seulement, vous pouvez vous sentir découragés, face à ce nouveau système qui n’est pas le vôtre. Parce qu’il faut en plus composer avec les grands-parents, la crèche, l’assistante maternelle, les microbes, les rendez-vous chez le pédiatre, les nouveaux besoins de votre enfant, votre propre vie sociale, vos propres besoins, votre travail, votre couple…


On sent l’explosion arriver?



Pas de panique! Quand on ralenti légèrement et qu’on se gare sur le bas côté, on peut se permettre de prendre une pause, de « sortir la tête du guidon » ou du volant si vous préférez!


Et là, les choses peuvent paraître plus claires. Déjà, vous avez le temps d’apprendre et votre enfant vous donnera ce temps (oui, c’est promis) et ensuite, un apprentissage quel qu’il soit se fait par étapes.


Rappelez vous vos cours de conduite! Vous a t’on mis sur l’autoroute dès votre première séance? Est ce qu’on apprends mieux quand on est sous pression, presque braqués?


Je vous donne la réponse : non.


Quand vous vous retrouvez face à une situation inextricable avec votre enfant (oui il veut mettre ses sandalettes alors qu’on est en novembre, ses orteils risqueraient de devenir tout bleus), respirez un grand coup, et sortez de votre véhicule mental un instant. Quel est l’apprentissage en cours pour vous et pour votre enfant? Quelle solution peut-on trouver pour ne braquer personne? Quelle étape avez-vous déjà passé avec votre enfant et qui peut vous aider?

Quelles ressources avez-vous?


Les réponses sont en vous et parfois ne se situent pas dans votre propre éducation (petite astuce d’éducatrice de jeunes enfants ;) ).


Soyez indulgent avec vous-même, les apprentissages ne se font pas du jour au lendemain. C’est un réel processus. Soyez aussi indulgent avec votre parentalité que vous l’êtes lorsque vosu apprenez une autre compétence!


Aussi, lorsque je vous replonge dans vos cours de conduite, de code… Qui était à côté de vous? Un moniteur d’auto-école. Que faisait-il? Il vous accompagnait, vous guidait et vous rassurait (je l’espère pour vous en tout cas!)


Et devinez quoi?


Sur la route de la parentalité les éducateurs de jeunes enfants sont vos accompagnateurs, à côté de vous ils vous orientent, vous rassurent, vous aident à prendre du recul.


Et si nous faisions un bout de chemin ensemble?



Vous pouvez me contacter via la page d’accueil de mon site internet!


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